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Quand le rêve prépare la rencontre : l’histoire d’un soin annoncé

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Le 13 août 2025, j’ai fait un rêve étrange, foisonnant de détails. J’y cherchais du travail, en vain, jusqu’à ce qu’on m’offre un poste prestigieux : partir dans l’espace. Je rejoignais une équipe en pleine préparation physique et mentale.

À un moment, on me demandait de réaliser une épreuve difficile : un grand saut. Je réussis parfaitement, aidée par quelqu’un qui me réceptionnait. Puis, voyant une autre personne en difficulté, je me positionnais pour aider à amortir sa chute.

C’est alors qu’un chaos s’installait : de nombreuses personnes se retrouvaient sur les matelas en même temps. Parmi elles, un bébé pleurait. Je le prenais dans mes bras et, suivant ses gestes, je me mettais à chercher ses parents. Sur le chemin, je croisais une tortue avec un chapeau, étrange messagère sortie d’une pièce que je voulais visiter. Je tentais de voir si elle reconnaissait l’enfant.

Je croisais fugacement un homme – son père – mais sans la femme que je croyais être la mère. Plus tard, j’apprenais qu’elle n’était pas la mère, mais une compagne. Je continuais pourtant à chercher, traversant couloirs et foule, jusqu’à trouver cette femme, près d’une eau peu profonde, jouant dans ce filet liquide. C’est à cet instant que je me suis réveillée.

À ce moment-là, ce rêve me semblait juste mystérieux. Mais il s’est révélé être un message préparatoire. Dans le rêve :

  • Le bébé représentait la vulnérabilité de la consultante, son état intérieur fragile et prêt à recevoir un soin.

  • Le père fugitif, figure de peur, montrait la source de son traumatisme originel et les difficultés qu’elle avait vécues dans sa relation paternelle.

  • La mère qui n’était pas la vraie mère incarnait le manque d’une figure maternelle sécurisante dans son histoire, et la nécessité d’un substitut protecteur.

  • La tortue avec chapeau symbolisait la sagesse lente et prudente, guidant mes actions pour que je ne précipite rien et que je respecte le rythme de la personne.

  • L’eau peu profonde représentait la purification et la fluidité, un espace sécurisant où les émotions pouvaient circuler. Dans la journée, je reçois une réservation d'hypnose pour le lendemain. Le lendemain, lorsqu’elle est arrivée en consultation, tout s’est mis en place. Je savais quelles questions poser, où chercher, et surtout, comment l’accompagner. Les symboles du rêve ont guidé mon intuition : le bébé que je protégeais dans ce voyage onirique, c’était elle. La figure maternelle du rêve — que j’avais identifiée comme une grand-mère — était l’image dont elle avait besoin pour recevoir l’énergie manquante.

    Je n'ai pas eu besoin d'insister pour la rencontrer. La grand-mère s'est présenté instantanément lorsque j'ai demandé une représentation symbolique utile et nécessaire à la consultante pendant la séance. Elle à conduit la consultante près d'une cascade pour lui faire un soin très long en passant les mains le long de son corps. La consultante à pu expérimenter une sensation de chaleur au passage des mains pendant le soin. Je les ai réunies, symboliquement et énergétiquement, et les ai fait s’embrasser. Ce geste, dans le rêve, a permis la transmission.

    J’aime ces moments où le champ invisible tisse ses ponts entre le sommeil et l’éveil, où la guidance vient d’ailleurs, avant même que la demande n’existe. Le rêve avait déjà tout préparé. Il ne me restait plus qu’à suivre le chemin tracé.

 
 
 

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